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 Quand la Terre ralentit – Édition Automne Woodchant 

Cette édition explore comment les rythmes de la nature et la chimie de nos corps dansent ensemble alors que la Roue tourne vers le repos de l'hiver. À travers la science, le son et le récit, Woodchant écoute la descente subtile : le souffle de la forêt, le ralentissement du corps et le murmure profond qui les unit.

Avant de lire : Ceci est un cadeau d'automne offert par Woodchant. Téléchargez l'édition complète (pratiques et sources incluses) sur Ko-fi.

Une expérience qui se vit mieux en musique... Commencez le voyage & écoutez




 Pour une immersion totale, lance la vidéo avant de lire.







Un paysage sonore avec des battements binauraux Theta, des flûtes en bois et des murmures de forêt pour vous accompagner dans le rythme plus lent de la saison.

Pas seulement pour se relaxer, mais pour s'ancrer, se réchauffer et sentir la force qui vit sous la terre.


*Important : Écoutez au casque pour bien profiter des battements binauraux !

J'espère que ça vous plaira.



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☽ La Forêt Baisse la Voix ☾



Alors que la lumière décline, la forêt change. Et toi aussi.

Le ressens-tu ?


Une lueur ambrée glisse entre les feuillages qui s’éclaircissent.

L’air porte l’humidité, la terre… pétrichor, mousse et souvenirs mêlés.

Les feuilles tombent doucement. La forêt respire


Tu t’arrêtes.

Ta respiration s’accorde à la sienne.


’énergie des arbres coule vers la terre.

La sève s’épaissit. Les racines s’éveillent.

Les animaux ralentissent, écoutent, se rassemblent.

Le pouls de la forêt s’adoucit, et notre corps suit.


La mélatonine monte.

Le cortisol s’apaise.

Ta respiration s’approfondit.


Tu passes de faire à être, comme les arbres qui les arbres qui s’apaisent

et font descendre leur énergie vers le sol.


À Samhain, le voile s’affine, tout comme la canopée.

Le sol, le souffle et la mémoire ralentissent ensemble.


L’automne est un retour au foyer :

une obscurité fertile où la vie se recompose en silence.

La dormance descend jusqu’à tes racines,

portant rythme, résonance et un pouvoir calme et ancien.




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Lueur d'Automne

La lumière est le rythme par lequel nous vivons.

À mesure qu’elle décline, nous nous tournons vers le calme.

Son angle baisse, sa durée se raccourcit,

et dans cette lueur changeante, notre chimie réagit.


La forêt ralentit.

Les arbres relâchent leur souffle tranquille.

La mélatonine monte.

La sérotonine s’adoucit.

Les rythmes reproductifs se recalibrent.

Les animaux se préparent à l’hibernation.

Humeur, sommeil et ton émotionnel commencent à se transformer.


Alors que les feuilles se déposent sur le sol,

nous glissons nous aussi vers un calme plus profond,

non pas loin de la vie, mais en harmonie avec sa cadence silencieuse.



I. Quand la lumière décline, la chimie change



La forêt et nos corps commencent à se transformer


À mesure que la lumière décline, les arbres libèrent des molécules parfumées appelées BVOCs (Composés Organiques Volatils Biogéniques) qui s’élèvent dans l’air frais.

Une chimie née de la forêt qui aide les arbres à résister au froid, à interagir avec les microbes et à se préparer à la dormance.


Lorsque nous les respirons, elles apaisent notre système nerveux, réduisent le stress et invitent au calme en activant nos voies parasympathiques. Nous aussi, nous nous calmons à la lumière qui décline :



Changements hormonaux : mélatonine et sérotonine


La glande pinéale perçoit l’angle bas et la durée raccourcie de la lumière, ajustant notre chimie à la saison.


  • Mélatonine (l’hormone du sommeil) : elle augmente plus tôt, invitant au repos et à l’introspection.

  • Sérotonine (neurotransmetteur stabilisant l’humeur) : elle s’adoucit, l’alerte diminue et l’attention se tourne vers l’intérieur.



Ondes cérébrales


À mesure que la mélatonine monte et que la lumière baisse, le corps se prépare au repos.

L’activité cérébrale ralentit, la dominance passe des ondes Beta (alertes, 13–30 Hz) aux ondes Theta (somnolentes, 4–7 Hz), avec les ondes Alpha (relax, 8–13 Hz) servant souvent de pont dans la transition. (La pièce musicale que tu entends reflète ce ralentissement naturel et guide vers le flux calme de Theta.)



Sommeil


Le rythme circadien (horloge interne du corps) s’adapte aux jours plus courts et aux nuits plus longues.

Ce décalage saisonnier modifie l’heure du sommeil, l’appétit et le ton émotionnel, nous synchronisant à la cadence plus douce de l’automne.


Nous n’imitons pas la forêt.

Nous nous rappelons que nous en faisons partie.

Et alors que la lumière invite au repos,

notre chimie s’accorde,

au rythme doux de notre Mère Terre.




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Là où le rythme Ralentit Alors qu’un air frais et calme traverse la forêt

la voix de la forêt change.


Les sons aigus s’estompent : feuilles, insectes, oiseaux lointains…

tandis que les tons graves voyagent plus loin, stables, enracinants.


Nos corps suivent la cadence :

la respiration ralentit, le rythme cardiaque s’approfondit, l’attention se tourne vers l’intérieur.

Le calme se renforce, alors que la sérotonine diminue et que la mélatonine augmente.

Les filtres sensoriels s’ajustent, le système nerveux se repose.


Nous nous accordons au rhythme, à la texture et à la profondeur…

la résonance sous les feuilles,

le silence dans le sol et le calme entre les respirations.


Dans ce silence, la perception s’aiguise.

Nous ressentons plus que ce que nous entendons.

Chaque vibration, chaque pause porte un sens.

Les cœurs battent en rythme silencieux avec la Terre.

II. Alors que l’air se refroidit, la forêt ralentit son rythme.


Sous la surface, les signaux des racines et des champignons se font plus lents.


La respiration des microbes et des racines peut chuter jusqu’à 60 % quand il fait plus froid. Les impulsions électriques entre arbres et champignons s’apaisent, conservant l’énergie et se préparant à la dormance. C’est le rythme cardiaque de la forêt qui s’adoucit. Une descente physiologique vers le repos.


Dans nos corps, le même changement s’opère.


L’air plus frais active le système nerveux parasympathique, notre mode « repos et réparation ».


  • La respiration et le rythme cardiaque ralentissent, guidés par le tonus vagal.

  • Le cortisol diminue, tandis que le corps conserve son énergie.

  • La variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) augmente, signe d'équilibre et de récupération du système nerveux.

    (En gros : les battements de nos cœurs deviennent plus "souples" et irréguliers... et c'est bon signe! Ça veut dire que vous êtes calme et en bonne santé. Un cœur trop régulier = stressé.)



Le saviez‑vous ?

La descente saisonnière nous affecte tous : forme, posture, mouvement.

Alors que les arbres perdent leurs feuilles, s’immobilisent et se préparent à l’hiver, nous faisons de même.

L’air froid raidit les articulations et alourdit notre pas.

Nous nous courbons, nous arrondissons, nous protégeons.

Le corps devient un abri, comme l’écorce et la sève qui s’épaississent et cherchent la chaleur.

Dans chaque feuille qui tombe et chaque battement qui ralentit, le corps se rappelle d'où il vient. Ce que la forêt fait dans le sol et la sève, nous le faisons dans le souffle et la cellule. Une longue expiration du monde.


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Sous les couches



Alors que l’automne expire,

les arbres se replient sur eux-mêmes.

La chlorophylle s’estompe, l’énergie descend,

les racines rassemblent leur force.

Nous les suivons.


Les ondes cérébrales s’adoucissent, la respiration s’approfondit.

Authenticité, connexion, quiétude s’éveillent.

Sommeil, hormones, rythme… tout se tourne vers l’intérieur.


Dans ce silence, ta voix peut voyager et nourrir sa force.

Stable, enracinée et vivante.


Comme la forêt, tu peux envoyer le son dans l’invisible,

le laisser s’ancrer dans ton corps

tandis que ton cerveau et ton système nerveux réagissent

comme si l’action était réelle, éveillant concentration, calme et puissance intérieure.





lll. La Descente de l’Automne

Un Tournant Physiologique


Les arbres plongent vers le bas et plongent vers le sol.


Alors que la chlorophylle s’efface, l’énergie descend, nourrissant les racines pour l’hiver.

Ce n’est pas la fin. C’est une préparation. Une descente dans la quiétude, la mémoire, l’invisible.


Nous nous tournons vers l’intérieur, émotionnellement et biologiquement.

Les ondes cérébrales ralentissent. La respiration s’approfondit. Le sommeil se décale.

Les hormones se recalibrent : la mélatonine augmente, le cortisol diminue.

Le corps se prépare à la restauration, non à la performance.


Chez l’humain, le corps écoute.


La descente saisonnière affecte plus que l’humeur. Elle remodèle notre physiologie :

  • Le système immunitaire passe de la surveillance à la réparation, préservant son énergie avant l’hiver.

  • La chute des cheveux augmente, comme les feuilles tombant en automne, plus de follicules entrant en phase télogène (repos).

  • La peau se dessèche, son humidité se retire comme la sève qui conserve, concentre et se prépare.




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Les changements saisonniers influencent la physiologie humaine, notamment le fonctionnement du système immunitaire, les niveaux hormonaux et l’activité cérébrale. En automne et en hiver, la mélatonine augmente, le cortisol diminue, et l’expression des gènes liés au système immunitaire se réoriente vers la réparation et le contrôle de l’inflammation. (Nature Communications : Seasonal Biology in Humans, Dopico et al., 2015)



Alors que les arbres se replient sur eux-mêmes et que les feuilles tombent,

leur mouvement devient le nôtre.

L’énergie circule vers le bas, dans les racines et la sève.

Dans notre souffle, notre voix, notre calme…

tout nourrit la force venue de l’intérieur.

Chaque expiration porte la mémoire, le calme,

et le pouvoir silencieux de l’automne lui-même.




L'écho continue


J’espère que ce morceau t’a touché. Si ça a résonné, découvre plus de mon travail sur le site Woodchant ou sur Ko-fi  : e‑books, cadeaux, coulisses et nouvelles sorties.


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Chaque écho continue.

Chaque graine chante en avant.J’espère que ce morceau vous a touché.




SOURCES POUR ALLER PLUS LOIN :

1. Biologie Circadienne et Saisonnière

Dopico et al. (2015) - Seasonal Biology in Humans : https://www.nature.com/articles/ncomms8000

  • Étude montrant plus de 4 000 gènes avec des patterns d'expression saisonniers, des changements de la fonction immunitaire et une inflammation accrue en hiver

Recherches saisonnières supplémentaires :

2. Bains de Forêt et Phytoncides (COVB)

Li, Q. (2010) - Effet des bains de forêt sur la fonction immunitaire humaine :

Recherches supplémentaires sur les phytoncides :


3. Battements Binauraux et Ondes Thêta

Résultats positifs :

Il est intéressant de noter que les recherches sur les battements binauraux montrent des résultats mitigés. Certaines études montrent des bénéfices, d'autres aucun effet ou même des effets négatifs sur les performances cognitives.

Résultats critiques/mitigés :


4. Réseaux Mycorhiziens et Respiration Saisonnière du Sol

Changements métaboliques saisonniers dans les champignons/sol :


 
 
 

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